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Nouveau concept apparu il y a près de 10 ans, la Smart City fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Ville du futur, connected city, éco-cité… Nombreux sont les termes employés pour définir le concept. Mais qu’en-est-il concrètement ? L’objectif principal est de répondre aux défis liés à la gestion de métropoles grandissantes, devenant de plus en plus connectées grâce à l’adoption de l’Internet des Objets.

La Smart City repose donc sur l’idée qu’utiliser les données des citoyens, les capteurs ainsi que la technologie numérique permet de rendre les services et les processus urbains plus efficaces. Et cela, tout en répondant aux enjeux écologiques.

 

Les défis de la Smart City

Au même titre que le développement durable, la mobilité représente un défi essentiel pour les Smart Cities. En effet, pistes cyclables, services de transports et de covoiturage ou encore parkings intelligents doivent être mis à disposition des citoyens. Grâce aux données agrégées, les habitants sont donc capables d’être informés en temps réel. Ces data peuvent également servir à optimiser d’autres services de la ville.

Autre perspective importante des smart cities : les open data. Synonyme de coordination et de transparence, cette ouverture des données s’impose comme un véritable système de maîtrise des données. Nantes, Lille ou encore Toulouse possèdent par exemple leur propre open data. En fournissant des données sur les flux de collecte des déchets, les mesures récoltées par notre capteur Heywaste, permettent elles aussi de contribuer à une ville durable, tout en aidant l’économie circulaire à se développer.

Enfin, le citoyen est perçu comme l’acteur central de la ville intelligente et fait de lui un « consom’acteur ». En effet, une Smart City doit se construire autour des besoins de ce dernier.

S’y ajoutent des défis économiques et gouvernementaux mais également des enjeux concernant le rayonnement international de la ville, son aménagement urbain et la cohésion sociale qui y réside.

Quelles sont les villes les plus smart ?

Parmi les plus grandes villes mondiales, certaines excellent en termes de connectivité et mobilier urbain. Le Cities Index propose un classement des plus smart d’entre elles.

Suivie par New York et Amsterdam, Londres se hisse à la tête du classement. Réputée pour son écosystème de startups très développé, la ville rayonne à l’international, avec la mise à disposition de 4 aéroports pour les citoyens. Dans le domaine des transports, Londres innove également avec ses Heathrow pods, des taxis électriques autonomes permettant de remplacer les bus au niveau de l’aéroport Heathrow. La ville est également connue pour sa plateforme d’open data développée. En effet, les données récoltées par les capteurs de la ville sont disponibles sur le Datastore. 

Heathrow pods, à Londres (Image : Ultra Global PRT)

Un peu plus loin dans le classement, on retrouve Copenhague. Même si celle-ci se place à la huitième position, la capitale danoise est à la pointe de la connectivité, de la data et des objets connectés. 

Cykelslangen, autoroute cyclable à Copenhague (Image : www.visitcopenhagen.com)

La ville est un véritable exemple de Smart City, notamment par ses équipements en mobilier urbain, smart et connectés. Les poubelles sont par exemple déjà connectées, permettant ainsi de réduire l’empreinte environnementale de la ville. Copenhague a même créé pour les cyclistes, dont la sécurité est une des principales priorités, une véritable autoroute pour vélos, de près de 400 kilomètres. La capitale ambitionne même de devenir la première ville neutre en carbone d’ici 2025.

Par ailleurs, dans un contexte de préservation de l’environnement, Copenhague met en place l’initiative « Green Kayak », consistant à ramasser les déchets dans les eaux particulièrement polluées de la capitale. En échange : un tour de kayak offert.

Plus localement, la ville de Rennes possède elle aussi sa propre plateforme d’Open data. Avancée dans le domaine, Rennes est la première collectivité en 2010, à mettre à disposition des données publiques issues du réseau de transports rennais. La nouvelle interface simplifiée, offre l’usage des données parmi un large panel de domaines, allant de l’environnement à l’éducation en passant par la santé.